Suite aux dégâts de l’ouragan Irma (en septembre 2017) et au contexte climatique difficile de l’archipel des Keys au sud de la Floride, je propose de réorganiser complètement le Parc d’État de Bahia Honda. Ce dernier s’organisait sur l’île éponyme au sud de l’archipel entre océan, golfe et barrière de Corail, définissable donc comme « territoire liquide ». Aussi l’impact humain (via le tourisme) sur l’île devient un problème sur le long terme au vu des futures catastrophes naturels, vient alors une problématique anthropocénique. 

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Je propose alors de déplacer le programme du parc au sein du pont de Bahia Honda, ancien franchissement d’une voie ferrée aujourd’hui à l’abandon. Le nouveau parc s’organise alors sur les 1,5 km de long du pont, au-dessus des eaux turquoise, permettant une expérience unique de tourisme tout en laissant l’île de Bahia Honda libre de toute construction. Une promenade linéaire devient alors fil rouge de plusieurs séquences programmatiques (cinéma, espaces de sport, espace de baignade, etc…) d’où s’intègre un camping qui vient habiter le pont.